Panneaux didactiques – Balade 5 – Par la Rincieure

Vignette Titre & Lieu
Description succincte
 5-1_puisoirs_vign «Les Puisoirs», mais pourquoi donc ?
Abribus TransN, Villiers
Les Puisoirs, c’est le sobriquet des habitants de Villiers. Parce que jusqu’à la fin du 20e siècle, de fréquentes inondations dues à la situation géologique du village obligeaient les habitants de Villiers à écoper l’eau qui envahissait leurs maisons. Et qu’un puisoir est un récipient destiné à puiser un liquide – ce mot, plutôt rare en français courant, désignant surtout, dans la région, un ustensile à long manche muni d’un godet de bonne contenance, destiné à cette tâche. Le panneau rappelle, illustrations à l’appui, cette histoire.
 2-1_moulinsvilliers_vign Les anciens moulins du Seyon à Villiers
Abribus TransN, Villiers
A Villiers, où le Seyon prend sa source, on ne pouvait manquer d’évoquer, comme à Valangin en aval et à Bayerel entre deux, les multiples anciens moulins qu’animait, pendant des siècles, le principal cours d’eau du Val-de-Ruz. Le panneau de Villiers illustre quelques-uns des anciens moulins d’amont, et explique surtout la diversité technique, les rôles-clés de ces premières « usines », et l’importance du patrimoine protoindustriel que leurs vestiges constitue.
 5-2_tousfourban_vign Tous au four banal !
Les Ateliers Sylvagniens, Savagnier
Comme les anciens moulins ou l’ancienne forge, l’ancien four banal de Savagnier rappelle l’importance qu’avaient, dans la vie quotidienne d’autrefois, ces équipements collectifs qui répondaient aux besoins élémentaires des habitants. Ce panneau explique l’architecture, le rôle et le fonctionnement du dernier  four subsistant au village, celui de la maison Sandoz, qui a été restauré et qui rassemble annuellement la population pour une « fête du four ».  Celle-ci permet de voir l’installation en fonction et d’en savourer les produits : sèches, gâteaux, tresse, pain…
 5-3_moulinsavagnier_vign Moulin, scierie et battoir du Petit-Savagnier Auberge du Petit Savagnier, Savagnier Troisième panneau consacré aux moulins sur le réseau des Chemins chouettes, il rappelle celui établi sur le Ru Barbier, au Petit-Savagnier. Construit au tout début du 17e siècle, donc relativement récent, il actionnait dès le début une scie, en plus du moulin à grain, et l’activité de scierie a perduré jusqu’à la fin du 20e siècle.
La dernière scierie, désaffectée aux environs de 1980, avait été exploitée pendant trois générations par une même famille.
 5-4_drainages_vign Les drainages du Val-de-Ruz
Parking Grand-Rue 36, Chézard-Saint-Martin
Le rapport particulier que le Val-de-Ruz entretient avec l’hydrogéologie s’illustre encore dans ce panneau. Il explique pourquoi et comment l’agriculture régionale a remarquablement amélioré ses conditions d’exploitation, à la fin du 19e siècle et au début du 20e, en réalisant un impressionnant réseau de drainages. Les trois-quarts des 3’300 hectares de surface cultivable de la vallée, soit 2’420 ha, ont été ainsi assainis par 1’500 km de canalisations (la distance de Neuchâtel à Lisbonne !) posées à 1m20 de profondeur, à la main… C’est aussi l’occasion d’un hommage rendu à la personnalité marquante de Frédéric Soguel, conseiller d’Etat, conseiller national (1841-1903) initiateur non seulement des drainages, mais aussi du tram Villiers – Les Hauts-Geneveys, de l’alimentation des villages en eau potable et en électricité, de l’Ecole d’agriculture, etc.
Le pruneau de Chézard
Parking Grand-Rue 36, Chézard-Saint-Martin
Les fruits sont moyennement grands (34 à 44 mm). La ligne de suture est bien marquée, sa chair verdâtre est ferme, assez juteuse et sucrée, elle n’adhère pas au noyau. Il est excellent pour les gâteaux et les confitures. Le pruneau de Chézard convient également bien pour le séchage et la distillation. D’autres recettes sont encore à inventer pour valoriser sa production ! Le pruneau de Chézard mériterait-il une appellation d’origine contrôlée AOC ?