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Titre & Lieu
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Description succincte |
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Les anciens moulins du Seyon à Villiers
Abribus TransN, Villiers |
A Villiers, où le Seyon prend sa source, on ne pouvait manquer d’évoquer, comme à Valangin en aval et à Bayerel entre deux, les multiples anciens moulins qu’animait, pendant des siècles, le principal cours d’eau du Val-de-Ruz. Le panneau de Villiers illustre quelques-uns des anciens moulins d’amont, et explique surtout la diversité technique, les rôles-clés de ces premières « usines », et l’importance du patrimoine protoindustriel que leurs vestiges constitue. |
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«Les Puisoirs», mais pourquoi donc ?
Abribus TransN, Villiers |
Les Puisoirs, c’est le sobriquet des habitants de Villiers. Parce que jusqu’à la fin du 20e siècle, de fréquentes inondations dues à la situation géologique du village obligeaient les habitants de Villiers à écoper l’eau qui envahissait leurs maisons. Et qu’un puisoir est un récipient destiné à puiser un liquide – ce mot, plutôt rare en français courant, désignant surtout, dans la région, un ustensile à long manche muni d’un godet de bonne contenance, destiné à cette tâche. Le panneau rappelle, illustrations à l’appui, cette histoire. |
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Lisières et haies, précieux biotopes La Vieille Fontaine, Le Pâquier |
Ce panneau présente et explique la grande valeur écologique que représentent les lisières et les haies, ces dernières étant des doubles lisières créées conjointement par l’homme et la nature. Elles sont le refuge d’une flore et d’une faune locales très diversifiées, et constituent ainsi des écosystèmes précieux y compris pour l’exploitation agricole et sylvicole. Longtemps négligée, cette importance est à nouveau reconnue et l’entretien de ces espaces de transition donne droit à des prestations écologiques en faveur des exploitants |
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La Forge du Pâquier
La forge, Le Pâquier |
La Fondation de la Forge du Pâquier s’emploie à maintenir en vie l’ancienne forge communale pour en perpétuer le savoir-faire et la valeur culturelle. Ses membres y effectuent des travaux de ferronnerie et de soudure. Pour faire connaître l’artisanat du passé, la Fondation propose aussi des cours et des visites commentées et réunit les habitants du village et les amateurs d’artisanat traditionnel au cours d’une fête annuelle. Le panneau rappelle l’histoire de cet atelier villageois et l’importance du rôle qu’il jouait dans la vie communautaire d’autrefois. |
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Simples… et efficaces !
Restaurant La Petite Combe, Le Pâquier |
Les simples sont les plantes médicinales utilisées telles quelles, par opposition aux remèdes composés de mélanges plus complexes de substances. On en a connu les effets bénéfiques sur la santé bien avant de pouvoir les comprendre et les expliquer ! Ces «savoirs» ancestraux étaient transmis de génération en génération, de même que les endroits où les plantes sauvages pouvaient être cueillies. Le village du Pâquier était, ainsi, mentionné dès le 17e siècle pour la qualité de ses plantes médicinales sauvages. Le panneau qui en rappelle les vertus – mais aussi les risques en cas d’usage inconsidéré – et présente quelques exemples de ces recettes «simples»… et efficaces, s’y trouve donc « au cœur du sujet ». |
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Les marmottes de la Combe Biosse Métairie de Dombresson |
Observer des marmottes est un privilège plus rare dans le Jura que dans les Alpes. On a souvent la chance de pouvoir le faire, du printemps à l’automne, à la métairie de Dombresson. A l’ouest de celle-ci s’est installée une colonie de ces sympathiques rongeurs, et une autre est établie juste en face, sur le flanc nord de la Combe-Biosse. Le panneau vous explique comment les marmottes, qui vivent habituellement au-dessus de la limite forestière, prospèrent maintenant dans cette région, et comment elles y vivent. |
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Les métairies de l’ouest de Chasseral Métairie d’Aarberg |
La colonisation des crêtes jurassiennes au-dessus de 1200 à 1600 mètres est liée à une exploitation estivale au cours de la quelle le bétail monte des vallées et du Mitteland pour paître dans de vastes pâturages. Le panneau rappelle cette origine des premières implantations humaines sur nos crêtes et explique quelques-unes des dénominations qu’en ont gardées les actuelles métairies, qui constituent aujourd’hui surtout des fermes-auberges appréciées des randonneurs. |
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Les chaufours, anciens fours à chaux Métairie de Chuffort |
Le lieudit Chuffort est une forme patoise du mot chaufour qui désigne un four à chaux. On a construit un bon nombre de ces fours jusqu’à la fin du 19e siècle, dans les forêts et pâturages jurassiens, qui fournissaient en abondance le calcaire et le bois de feu nécessaires. Les vestiges sont encore nombreux dans le terrain. Le panneau rappelle l’importance qu’avait dans les activités fortement autarciques des paysans d’autrefois, en explique le processus de production et montre que notre époque redécouvre les qualités de ce matériau, dont la production industrielle est une transposition d’un savoir-faire ancestral admirable. |